mardi, juillet 17, 2012
vendredi, juin 22, 2012
mardi, juin 05, 2012
dimanche, avril 08, 2012
Son petit corps est allongé dans le noir
Laissé pour mort, elle ne se doute pas
Qu’il la regarde pour la dernière fois
Qu’après le rêve vient le cauchemar
Il ne dit rien
En dire le moins possible c’est mourir
C’est jouir en silence dans un coin
Dans un espace vide fait de rien
C’est choisir l’absence et se détruire
vendredi, décembre 30, 2011
Tu gonfles mes poumons de ton air
Sur mes épaules souffle cette rengaine
Cette chanson d’amour qui me peine
Ton rythme est lent, il est mystérieux
Tu suffoques lorsqu’il s’agit d’aimer
Tu frissonnes quand je pose un baiser
Sur ta bouche et sur tes grands yeux
Tu me rappels cette poupée gonflable
Que j’ai inspiré toutes les nuits
Que j’ai brûlé jusqu’à la folie
Tu me rappels cette appétit inlassable
mardi, décembre 27, 2011
Jamais nous n’aurions du partir
En ce lieu passionné, notre amour
Nos charmes élancés, pour toujours
Jamais nous n’aurions du fuir
J’ai sacrifié ma passion et ma raison
Pour cette sotte, cette histoire passée
Noyé d’illusion, jusqu’à m’épuiser
Je t’ai vendu, j’ai souillé notre passion
Je suis tombé devant tes yeux bleus
Dans tes cheveux bouclés j’ai pleuré
Je me suis enroulé de tes doux poignets
Comme un enfant, un tendre amoureux
Et j’ai tout gaché, j’ai brisé ta virginité
Victime de tes soupirs, de ta cruauté
Je t’aimais à me tuer, à me buter
Ma chérie, j’ai perdu ma dignité…
lundi, décembre 26, 2011
Ton petit corps est morcelé, je le sais
J’ai touché tes épaules et tu as soupiré
Je me suis approché et tu m’as repoussé
Tu as ce secret, je le sens, je le sais.
Laisses moi recollez ces morceaux de toi
Pour que s’écoule toutes ces souffrances
Pour que raisonne toutes ces jouissances
Laisses toi envahir par ces morceaux de moi
jeudi, décembre 22, 2011
Un fantôme
Il est loin notre premier baiser, es-tu là ?
Tes yeux si ronds me regardent encore
Ils sont si profonds, plus que ton corps
Et mon chagrin ne meurt pas, il est là
Te souviens-tu de ces moments à deux ?
Nous étions totalement nus, ma belle
Nous étions complètement fou, ma belle
Et mes rêves se sont brisés, les malheureux
Un corps pour deux
Je m’efforce à te parler, mais tu ne réponds plus
Mes paroles sont des échos, elles ne percutent plus
Et pourtant, je te ressens en mon pauvre corps
Tes souvenirs respirent encore, ils ne sont pas morts
lundi, septembre 26, 2011
Elle se propage en mon corps tel une maladie
Elle me démange, elle me ronge et m’affaiblie
J’ai cette démence qui me traverse toute la nuit
Et il y a cette petite voix qui me dit :
Tu ne peux être un rêve, une illusion pénétrante.
J’ai touché ton corps, je me suis torturé pour lui.
mercredi, juin 29, 2011
Triste fleur qui ne sait vivre sans rougir
Et ce laisse gouter sans grande emprise
Un promeneur attentif saura sans surprise
Lui dessiner des gourmandises et la cueillir
Dans un renversement tout aussi charmant
Elle reprendra le contrôle sur ses émotions
Et ne laissera rien paraître de ses intentions
Mais ses yeux font mention, d’un air aimant
Douce fleur qui est trahit par ses couleurs
Et qui semble souffrir en silence de sa fragilité
Ne disparaît pas sous un visage sans agilité
Ta maladresse amoureuse inspire le rêveur
La fille aux cheveux de sang
Je me souviens on avait des projets,
Des rêves d’adolescents sans importance,
Mais si intense, dans ma vie d’errance.
J’ai pris ta main, une nuit de juillet.
Mon âme sœur, de peine et de cœur,
Sans luxure ni blessure, je t’ai protégé,
Gardé précieusement dans un ciel léger,
Dans l’espoir d’embrasser ta candeur.
Mon amie, tu l’es resté jusqu’à ce jour.
Souviens-toi, de ce jour et de cette nuit,
Ou nous sommes partis et presque enfuis,
Perdu à deux dans ce bruit, pour toujours.
Sur le quai d’une gare où aucun train ne part.
J’ai laissé ce souvenir de toi et de moi là-bas
Dans ce paysage immobile aux cents pas
Ce matin là, tout contre moi, les yeux hagards.
mardi, février 22, 2011
Absence
Ton souffle est froid et ton cœur est mort
Mais ton chant raisonne en moi, il m’honore
Ne t’arrêtes pas, j’ai besoin de toi, de ta vie
Tu existes, ou peut être pas, du moins tu es là
Tu sanglotes au lointain, tes pleurs raisonnent
Ils font échos aux miens, ils me pardonnent
Car je ne t’ai pas attendu la dernière fois
dimanche, février 06, 2011
Tu ne me quittes pas, après toutes ces années
Ton visage est bien là, légèrement effacé
Mais toujours, j’entends ta voix délicieuse.
Je vois ton sourire, tes yeux d’amoureuse
Ce jour tu es passé au loin, une dernière fois
En moi ce frisson étrange, ma première fois
Comme un adieu, tu m’as regardé sourire
Comme un adieu, j’ai eu envie de mourir
mardi, février 01, 2011
Ta bouche en errance m'a tellement manqué
Comme un doux souvenir d’enfance
Tu ressurgies dans ma vie par chance
Tout à changé maintenant, je suis marqué
Tes yeux ronds me troublent, je l’avoue
Comme un enfant je tremble à t’écouter
Je perds mes moyens et je suis prostré
Tu es tellement belle, j’en deviens fou
Dois-je m’étendre davantage, et pleurer
Les nuits sont si froides sans toi, j’erre
Sans lumière, lentement je me perds
Alors s’il te plaît, laisses moi rêver
lundi, septembre 06, 2010
dimanche, juillet 25, 2010
mardi, juillet 06, 2010
Tu es bizarre, ton visage est déformé
Ta voix déraille, tes jambes sont frêles
Ton petit corps, tu es loin d'être belle
Pire encore, tu ne seras jamais formé
Allongé dans un champ de coquelicots
Tu soutires à mes lèvres cette cigarette
Doucement sur ta bouche, tu t'entêtes
Et tu perds la tête, tu aspires ces échos
Tendrement, tu respires la bonne fumée
Dans ton petit corps se répand la chose
Lentement elle se transforme en prose
Elle est partout en toi, tu peux l'aimer
De tes poumons elle a pris possession
Ils se durcissent, tombent et succombent
Il ne te reste plus qu'à creuser ta tombe
Plus qu'à pleurer, à crever petit garçon.
lundi, juillet 05, 2010
Je ne peux te toucher, encore moins te serrer.
Dans mes bras tu serais aimé, tu serais tout
Dans tes yeux je glisserai, je serai partout.
Au creux de ton cou, je serai ton meurtrier
Je ne peux le dire, encore moins le hurler
Je me contente de l'écrire, peut être un jour,
Un jour tu trouveras ces mots, cet amour.
Ce poison brulera ton corps, il te fera crier
Je ne peux t'en parler, encore moins t'aimer
Car tu le sais, je le sais, nous avons tord
Ta vie, ma vie, la distance de nos corps
Même la mort, ne sauraient nous calmer
Je ne peux le penser, encore moins le rêver
Mais un jour, je gouterai tes lèvres chaudes
Petites soit-elles, j'embrasserai la douce ode
J'irai jusqu'à t'épuiser, jusqu'à te tuer
mercredi, juin 02, 2010
lundi, janvier 18, 2010
Vivement hier
Hier est si loin, il est si lointain
Pourquoi ne pas reculer en avant
Avancer en arrière, briser le temps
Le faire tourner, l'épuiser et le tuer
Pourquoi ne pas avancer en arrière
Se laisser faire et se laisser tomber
Nous sommes la fin du jour,
J'aimerai me laisser porter aux bras de cet air là
Veux-tu m'accorder cette danse une dernière fois ?
Tes membres sont froids, qu'il y-t-il mon amour
Tu n'as plus la même chaleur, tu as le corps lourd.
lundi, décembre 28, 2009
vendredi, décembre 11, 2009
mardi, décembre 01, 2009
C'est une chaude nuit d'été, les rues bondées
Ils se rencontrent à la terrasse d'un café
Il lui propose un verre, il est si charmant
Elle veut lui plaire, elle veut être son amant
Elle tient du bout des lèvres, une délicieuse
Un jolie bonbon cancéreux, quL suceuse
Elle se méprend, ce doux prince est de sang
Elle le ressent, il veut l'aspirer, il lui ment
Malgré tout, elle espère et veut l'accompagner
Encore une gorgée d'éther, de l'acide aspiré
Elle est enfin prête, les mains tremblantes
La gorge brûlée, elle demande hésitante
« Ou allons-nous mon ami, est ce l'enfer ? »
Il lui prend la main, elle se laisse faire
Il s'arrête et la coince dans le noir, elle rit
Il mord sa chair, il la dévore, elle jouit
vendredi, novembre 27, 2009
Ce morceau de nous
Les longues nuits d'automnes avancent
Le sang se glace et les ivrognes s'enlacent.
Les gens marchent vite, ils se débarrassent,
De leurs vies sales, de cette horrible panse
Ce morceau de viande qui dépasse et tangue
On le cache avec honte, il est bien rangé
On aimerait s'en débarrasser ou le manger
Le mettre en bouche et utiliser sa langue
mardi, octobre 13, 2009
Les jolies choses se soulèvent dans l'azur jusqu'à la fin du jour.
Aux plis des nuages elles s'accrochent, guettant leurs morts,
Elles attendent la douce brise qui viendra les prendre.
Silencieuses comme toujours, elles aspirent le temps.
Et les tendres jours laissent des sons familiers,
Des parfums d'été, des visages heureux.
Tous ces morceaux de vie sont serrés
Si fort et si intensément que le jour,
Meurt, il perd toute sa couleur
Son bleu pur et son murmure.
Le ciel s'assombrit une fois,
Il tremble une seconde fois
Dans un sursaut il exulte
Et une dernière fois,
Il regarde l'horizon
S'éteindre et rire
Et pour enfin,
Mourir
lundi, septembre 28, 2009
Sans sommeil
Il est tard, mes rêvent ne viennent plus
Ils encombrent mon corps et se rassurent
Plutôt que mourir, doucement ils durent
Avec l'angoisse, la dépression des reclus
Dans mon corps il y a des petites horreurs
Des bonbons à dépression qui poussent
Des senteurs acides débordant de mousse
Dans mon corps il y a des bouts de terreur
Plaisir Oral
Obsession et dépression, un petit garçon
Avec une bouche plein d'addiction, jouir
Ou rire, il aime les fées, les plus pires
Un gosse sous pression qui suce un glaçon
Il récolte la liqueur dans sa bouche
Il la savoure, il la recouvre d'amour
Elle est chaude, elle est comme toujours
Il l'aime, il la dévore, elle est farouche
samedi, septembre 26, 2009
Elle
Cette histoire c'est passée il y a longtemps
J'étais frêle, elle était fraiche comme le vent
Nous nous étions juré, amour et fidélité
Mais j'ai chuté, dans les bras d'une assistée
Sa peau était parfumée, son nez retroussé
Ses petites mains froides, presque glacées
Son sourire était policé, sa bouche lisse
Ses yeux étaient coquins, pleins de malice
Elle ressemblait à une histoire, la première
C'était surement illusoire, j'étais sans lumière
Dans le noir, en prise à cette autre conne
Défoncé, pire encore j'étais celui qui se donne
Elle est partie en vacance quelques jours
Quelques secondes dans une vie, mon amour
Celui qui ne vient pas toujours, le rare
Je n'ai pas su l'attendre, elle a crié gare
Je l'ai longtemps pleuré cette belle histoire
N'essayez pas de comprendre, il est trop tard
Elle c'est enfuie avec son identité et sa vie
Maintenant, elle n'en a surement plus envie.
Actes manqués
Elle n'écoute pas, elle est seulement défoncée
Sa gorge percée, ses bras taillés jusqu'à l'artère
Elle va se tuer, de toute façon c'est une trainée
Cette pauvre fille, assise là, presque en terre
Je la regarde lentement s'évader, elle m'appelle
De son air innocent, avec ses yeux d'enfants
Je la sens, elle ne s'aime pas, elle est si belle
Assise là, elle m'observe, moi, son amant.
Ses petites mains caressent mon corps
Son souffle est calme, sa bouche rend l'âme
Pourquoi s'arrête-elle ? Son visage est mort
Que tient-elle ? C'est froid comme une lame
Elle est morte, je n'ai pas su l'aider.
Elle est morte, je n'ai pas oser lui dire,
Que je l'aimais, que j'espérais m'évader,
Avec elle, avec ses baisers, avec ses rires.
mardi, décembre 02, 2008
Mon Histoire
Entre le jour et la nuit, un esprit chanteur se hisse au dessus du monde. Adossé contre un nuage il zigzag jusqu'à cette vallée, la Vallée de son enfance. Lorsqu'il était petit et encore humain, bercé par ses errances, ce jeune rêveur aimait s'endormir aux creux des peupliers. Ces grands arbres surplombaient le ciel, touchaient les nuages, accrochaient les morceaux de rêves, le bruit des feuilles transportaient ce petit garçon dans un monde fragile et sensible. Il aimait partir loin, au delà des villes et des montages, malgré les conseils des adultes, ce petit être quittait progressivement ce monde trop réel. Ces parents prirent alors une grave décision, ils quittèrent ce pays propice aux rêves pour rejoindre un monde urbain et froid. A partir de ce jour, le jeune garçon ne sut retourner dans la Vallée aux peupliers, il errait de cauchemars en cauchemars sans pouvoir se réveiller. Un jour, à l'aube de son 30ème anniversaire, il tomba éperdument amoureux d'une silhouette aperçue en rêve. Ses formes délicieuses et ses soupirs déchirants avaient eu raison de sa vie. Il ne put s'empêcher de rejoindre celle qu'il aimait, abandonnant son travail, sa famille et ses amis. Sombrant petit à petit dans la folie, il rejoignait celle qui lui rappelait le chant des peupliers. Ce qui devait arriver arriva, après une trop forte dose de médicaments et de substances hallucinogènes, notre doux rêveur fut ramassé dans une rue scabreuse, a demi mort, le souffle fatigué. Le médecin diagnostiqua un coma, un sommeil profond d'où personne ne revient. Douxreveur était maintenant son nom, il était libre, enfin libre. Il avait retrouvé sa Vallée, au grès du vent il flirtait avec sa douce aimante sans se soucier, sans se lasser. Le voyage qu'il avait mené jusqu'ici lui donna de l'expérience et des pouvoirs magiques insoupçonnés. Il pouvait contrôler le temps, jouer avec les astres et les retourner comme bon lui semble. Le vent était son meilleur allié, il soufflait de douces pensées aux oreilles de ceux qu'il voulait envouter. Lorsque les êtres humains s'endormaient, il était là, auprès de leurs oreilles, près à les emmener dans la Vallée des rêves. Si un jour vous apercevez des peupliers, sachez écouter les douces mélodies du rêveur. Il saura vous emmener avec lui, aux cotés de son fidèle ami le vent.
Rien n'est plus triste qu'un matin solitaire,
Les yeux salutaires, le souffle hésitant.
Tu devines ces douces années mortuaires
Mais que faire, tout s'en va, même le temps
Tic tac, tic tac, l'horloge est incestueuse,
Elle effleure ta peau, ton âme errante.
Elle s'enroule autour de toi, la malicieuse,
Elle pleure, elle glisse, elle est hurlante.
Les couleurs d'une jeunesses s'éloignent
Elles disparaissent dans un long silence
Tu t'accroches au futur, tu l'empoignes
Mais nous savons que tout est démence
jeudi, novembre 13, 2008
Nuit d'été
Chaque nuit, tu m'offres ce baiser volé
Chaque souffle, je sens ton parfum d'été
J'entends tes caresses contre ma bouche
Je te suis voué, nos voix se touchent.
Chaque jour, je m'éveille à tes cotés
Chaque matin, je suis là à t'écouter
Tu n'es plus tout à fait la même
Je dois te l'avouer, mais je t'aime.
mardi, novembre 11, 2008
Dans la rue, ce sont les étoiles qui rêvent,
Elles virevoltent, elles s'enroulent et lèvent.
Au même instant, sous un arbre mort,
Deux amants s'unissent sans un remord.
Et c'est la nuit qui rougie, qui se lamente.
Ils ont les mains froides et la peau claire
Comme deux diamants qui veulent plaire
Dans l'air on peut toucher leurs tendresses
Et partager leurs amours, celui de toujours.
Ce sont deux aimants qui fuient le jour.
dimanche, novembre 19, 2006
Le contour absenté d’une main est parfois si regrettée
Plus manquante que toute chose de la vie, elle décède
Et plus rien ne relève, ce morceau de chair qui cède
Alors pourquoi l’attendre, elle ne veut plus m’écouter
Elle préfère se fendre ou se vendre, qu’elle importance
Entre la nuit et la démence, il n’y a rien ou presque
Juste quelques corps affublés d’émotions grotesques
Alors pourquoi lui résister, elle n’est que souffrance
Cette folie qui me ronge, je ne la supporte plus
Son emprise au creux de moi, au creux de mon esprit
Elle m’épuise et me plonge dans l’au-delà, je cris
Et je pleurs, sans que mes larmes ne touchent ma vue
dimanche, novembre 05, 2006
Ca se voit dans ses yeux, elle veut toute la terre
Ses océans et ses mers, ses nuages et ses arcs en ciel
Elle approche de sa bouche le cancer, lui fait révérence
Et l’allume en cadence, puis s’élève ou ses lèvres
Un mot ou deux, je ne sais pas, elle touche ma chair
Elle me propose un rêve à trois, elle son corps et moi
Sa dépouille lui mordille les tétons me dit elle
Je souris, elle est si belle et moi si ivre, qui suis-je
Qui est elle, je ne sais plus comment elle s’appelle
Mes mains sur ses hanches, nous dansons la honte
Après je ne sais plus, je l’ai encore dans la bouche
Ses cris déchirant ma chair, sa pudeur me violant
Elle m’a laissé pour mort, la gorge perforée de sang
Et son corps, son cadavre que j’ai violement traverser
Je le pleur, et je meurs à l’idée de l’oublier
Mais ou est-elle, et ou suis-je, entre minuit et 7h
Que du flou et de l’apesanteur, entre sa vie et la mienne
Et un mot que je ne peux vomir, entre adulte et taire
Un acte involontaire qui porte des dessous charnels
Entre moi et elle, des épisodes sensuels et sans suite
Sans titre
1999 il y a plus de 7 ans, déjà le problème était là
Il n’y avait pas de règles, pas de lois, non surtout
Pas de contraintes entre toi et moi, juste ma voix
La tienne et celle de Bob, sous un hangar oublié
Moi je n’ai pas oublié, rappel toi de nos rêves
Premier craquement d’allumette et c’était parti
Le carton roulé en S, les feuilles mouillées
La cigarette éventrée, le pousse plein de terre
Et cette odeur de folie, et cette montée de feu
Mieux que la chaîne XXL, mieux qu’un baiser
J’avais le flambeau dans les mains, le révolver
Chargé et armé sur ma tête, l’adrénaline à l’excès
Je pensais à ma mère, à ce qu’elle dirait de moi
Et ce supplice, ce geste de trop, trop accéléré
Pour cet enfant que j’étais, pour mon cerveau
Après ça, j’étais autre, pour moi et pour eux
J’étais celui qui, celui la que tout le monde envie
Rien n’avait changé en fait, j’étais comme avant
Seul, la voix hésitante, les mains tremblantes
Mais déjà les yeux fuant, la pensée absente
Ensuite tout c’est accéléré, ma première fille
Ma première barrette, ma première cuite
Mon premier coma, ma première levrette
Mon premier je t’aime, ma première parano
Mon premier bang et ma première crise de manque
Et de l’amour, encore de l’amour, toujours elle
3 mois de baise et des soirées à mater la télé
3 semaines à fumer sans s’arrêter, toujours pareil
La tête de plus en plus dispersée, les yeux explosés
3 jours sans dormir, 3 jours sans manger, pour elle
Alors j’arrête d’y toucher, je me le suis gravé
Mais ils sont tous là, ici et dans ma tête ces voix
Ils me proposent de rêver et d’allonger les billets
Et mon amour m’a baisé, elle s’est tirée avec moi
Avec ma virginité et toute ma collection de BD
Le marchand de bonbons à une langue de suceuse
Même à poil il me suggère d’autres positions
Encore plus scandaleuses, il me vend du vice
A deux lignes, ou Adeline, à l’envers ou au dessus
Tel une sensu de rimes, elle me vol et me viol
Mais le marchand de bonbons avait une langue de suceuse…
Et tous ces regards et toutes ces langues
J’ai bien trop peur de le dire, je ne peux plus l’écrire
J’ai bien trop peur de mourir et encore plus de vivre
Le je m’ennuie, le tu aussi, et elle est ma monotonie
Le vous, le nous n’existent pas, ils me sont interdits
Je n’ai plus de stupéfiants, encore moins de rêves
Un fond de vodka et du tabac, juste pour rigoler
M’oublier sur le sol comme à chaque fois, mort
Défoncé, brûlé, explosé, éclaté, emporté loin d’ici
Et me réveillé la gueule écrasée, encore moins là
Et si le cœur n’y est pas, tant pis ou tant mieux
Je me remplie pour mieux me vider, qu’elle joie !
Attendant la dernière gorgée dans un ultime effort
Je rejoins l’obscur exutoire, et je donne tout
Ma vie, ma voix, ma virginité et mon repas
Et si la vie me donne assez d’espoir, je frisonne
Je m’injecte un dernier viol et un ou deux Valium
Histoire de planer suffisamment jusqu’au divan
Mais comme tous dépravés, je me laisse pendre
La corde serrée, le cœur noué, la langue bandante
Mais il suffit d’une mauvaise vapeur pour chuter
Rater la porte, se foutre en l’air dans l’escalier
Et se souvenir d’une morte, qu’on pensait enterrée
Revoir son sourire de rêve, sentir sa peau sucrée
Ses mains chaudes glisser le long de son corps
Et souffrir de sa lame acide plantée dans le bide
Recueillir ses intestins, ses lambeaux de peau
Les retenir coûte que coûte, la larme à l’oeil
Et gober un troisième Valium pour cicatriser
Mais rester les yeux ouverts, c’est Disney ce soir
Mes amis sont venus jusque dans mon crâne
Il y a celle que j’aime en secret, et celle qui m’aime
Il y a celle que j’aime en adultère, et celle à vomir
Deux autres qui me détestent autant qu’elles m’ignorent
Et un avec qui je n’ai jamais vraiment parlé…
J’ai bien trop peur de le dire, mais je suis à vomir…
Joli petit bonbon
Dans l’aube, se retrouvent nos lèvres humides
Elles murmurent ces mots qui ne veulent rien dire
Et personne pour nous prévenir, le sirop c’est acide
Sa rend les gens vides et les dents sans avenir
Mais sur mes mains tu peux ressentir les nuages
Comme des prostituées enrobées de friandises
Elles te feront l’amour jusqu'à l’arrivé de l’orage
Alors tu auras le goût de toujours, celui qui t’enlise
Et quand un jour, entre tes doigts ma misérable vie
N’oublis pas d’enlever le papier, il est si usé
N’oublis pas de lécher mes contours avec envie
Et ne croque ma chair qu’une fois toute épuisée
Ne sois pas comme ces putains, goûtes mon corps
Dévores le de ta langue incestueuse, il est pour toi
Je suis là pour être essayé, avec ou sans ton accord !
Alors décide toi, avant que ne fonde toute ma joie
dimanche, juillet 09, 2006
Transportées à l’horizon, mes larmes d’inquiétude
Etendues sur un nuage d’océan, passé sous silence
Ma douleur s’abandonne et s’introduit, errance
Délire et égarement sans suit, égorgé de quiétude
Le corps dispersé au large, ma pensée se noie
Immobile et calme, sa voix s’étend vers un navire
Abrité de fantômes déchirés de l’intérieur, rire
Et se laisser aller avant de mourir, avec la foi
Avoir les mains sales, pleines de vies gâchées
Tendre l’oreille pour ces échos qui pleurent
Et s’échapper dans un au revoir, sans pudeur
Être solitaire, perdu sur un rafiot tout troué
Envoyé à l’abandon, ces morceaux de monde
Dont personnes ne veux, pourriture d’envie
Affaiblie dans un océan nauséeux, sans vie
Et dans sa folie, l’ivrogne plane dans l’onde
La trajectoire insensée, emporté par les flots
Ce buveur d’eau salée, excessif avec sa cruche
Brisée dans les profondeurs, dans sa huche
Des milliers de litres renversés par les maux
Dans les filets on peut trouver des merveilles
Des belles aux longues boucles déshabillées
Sans dentelle ni porte jartelle, sans briller
Comme ces ardentes sirènes qui sommeillent
Mais dans la soif de l’ivrogne, des mystères
Des abaissées qui s’inclinent, la lèvre ouverte
Pour mieux s’étrangler, les mains entrouvertes
Et accueillir avec nausée ce fameux univers
samedi, juillet 08, 2006
Je t'aime, t'aime, je t'aime plus que tout
Dans un parfum éloigné aux couleurs de septembre
Des souffles doux traversent bientôt l’automne
Sans retenue les feuilles nues doucement se donnent
A ce tendre monde de lumière incrusté d’ambre
Mais c’est l’ambre jaune aux musicales légendes
Que viennent chercher ces voyageurs éphémères
De leurs yeux coulent les larmes des oiseaux de mer
Et ramènent avec eux des envies gourmandes
samedi, juin 17, 2006
Douce répulsion
Pleins de vide et de lourdeur, elle erre
La gorge déchirée par la vie, elle pleur
Dans son intérieur épais, elle se perd
Réfugiée entre ses rêves et sa lenteur
C’est une petite fille habillée de boue
Ses bras et ses jambes sont bouffis
Sa langue est môle, pleins de dégoût
Elle est immonde comme sa vie
On a presque pitié de cette ingénue
Malgré les paillettes et les apparences
Elle est la fille aux mains crochues
Celle qui ne fait rien sans violence
Craintive, elle espère attirer les corps
La chair et le sang de ses hommes
Pour les châtrer jusque dans la mort
Et s’enfuir, avec l’exquise pomme
La sueur s’épanche sur des corps sales
Le long des membres elle se décharge
Sans pudeur, elle se répand au large
Et déverse sa langueur sur les dalles
Le jour est là avec ses rayons puants
Les regards fuient vers de jolis rêves
Partout les odeurs grasses se soulèvent
Et viennent se saouler de calmants
De ce temps, les cadavres se vident
Ils suintent de maigreur chagrine
Se déversent dans la cuvette voisine
Et pleurent à grosses larmes acides
Ici, il n’est pas rare d’entendre gémir
Parfois entre deux brûlures, un vœu
Celui de mourir dans les bras de dieu
Et de ses abaissés qui aiment jouir
Rituel d’adieu
Dans le flot ondulant des courants égarés
Des morceaux de voix s’expulsent au dehors
Pleins de sanglots ils s’étranglent de remords
Et s’évanouissent dans un soleil dispersé
Dans la brume naissante les rayons oppressent
Ils accompagnent ces femmes qui hurlent
De tristes mamans éventrées qui brûlent
Pour ces bébés habillés de tristesses
Ces poupons qui descendent la rivière
Lentement se laissent emporter par les eaux
Libre comme un papillon en lambeaux
Leurs corps esseulés par leurs mères
Comme un rituel aux longues espérances
Les veuves et les amants se rassemblent
Sans la moindre passion il me semble
Couvert de cadeaux et de milles souffrances
Ce bébé au souffle trop distrait qui dérange
S’enfuit du jour pour disparaît au cimetière
Et les larmes bordent la salle mortuaire
Pour ce nouveau mort aux ailes étranges
vendredi, mai 05, 2006
Le jour est cruel, et se donne au matin
Les murs sont sales, les souvenirs sont loin
Sans se lever, les corps fatigués s’entassent
S’oublient dans un long soupir et se lassent
Dans la rue naïve on abuse de substances
D’enfances perdues qui n’ont pas de chances
Ici les nuits sont pures comme des corps nus
Qui se balancent sans arrêt, sur ces ingénus
Le rêveur s’enfuit par pudeur, pauvres vies
Absorbées par toutes ces mains, elles rient
Sans se soucier des chagrins qui sont livrés
A ces pauvres bambins, a jamais déchirés
Un corps allongé sur un corps, et des cris
Des appels sans fin vers cet autre qui jouit
L’amour rugueux d’un pauvre homme
Presque incestueux, la mort qu’il se donne (nome)
dimanche, avril 30, 2006
Ô doucereuse passion qui brûlée mon corps
Je vous devine affamée de chair tendre
Vous hurlez, encore, encore et encore !
Jusqu’à vous déchirez le bras en cendres
Dans l’azur de grands lambeaux se tissent
Des morceaux de rêves se morcèlent
Naïves et innocentes, mes mains glissent
Elles s’éprennent de votre aube si belle
Soyez conquise de mes ivresses chéries
Elles affluent sans retenues à votre cœur
Abandonnant ses douceurs à vos envies
Dans l’ultime désir d’oublier vos pleurs
Par instants je suis le bateau ivre
Qui ruisselle abîmé parmi les torrents
Et, ne vous voyant pas, renonçant à vivre
M’abandonnant à mes lointains tourments
Je m’égare, la pluie battante sur mes yeux
Eclairé des milles et une lueurs du matin
Des senteurs ondulantes m’offrent un vœu
Celui de toujours, de notre destin
Des regrets
Renverser entre ciel et terre, les mots suspendus
Ma peau se brise, elle s’abîme et mon âme aussi
Les rêves sont partis, les nuages se sont perdus
Et ma vie c’est pendue, avec ces faibles envies
Je m’effondre sans faiblesses, les joues pleines
Sous mes yeux s’écroule la peine, de ces jours
Je retombe ici et là, dans tes cheveux d’ébène
Les yeux fermés, le cœur habillé de velours
Et dans les airs se promène ma lèvre défunte
Sans bruit et sans nuance, mon corps abîmé
Enlacé de sang, enroulé de douces plaintes
Ma triste existence qu’on ne peut ranimer
samedi, avril 29, 2006
S’abandonner
Dans un souffle se promènent les âmes heureuses
De ces dames infortunes que la nuit rend si belles
Aux crochets des églises elles élancent leurs ailes
Et se donnent aux tendres nuits malheureuses
De ces grands cygnes se dispersent la noirceur
Annonçant les tristes visages de ceux qui rêvent
Ces oiseaux lumineux qui doucement s’élèvent
S’exaltent peu à peu dans l’esprit du rêveur
Sans bruit, les silhouettes se bercent d’infini,
Se couvrent de saphirs et d’un millier de trésor
Ceux de la chair, et des parfumeries du corps
Telles des nymphes déshabiller de rêveries
De ces déesses pleurent la mélodie du jour
Leurs caresses sont si douces dans l’aurore
Qu’elles viennent déborder celui qui dort
Le triste dormeur au sommeil de velours
Voix éteinte
De l’autre coté du rivage se promène des pleurs
Leurs aubes laiteuses se confondent en mariages
En cérémonie d’un autre monde fait de mirages
Pauvres âmes aux allures pâles pleines de malheurs
Et personne n’entend leurs tristes échos
Seules, elles errent la gorge crevée de désespoir
En quête d’un nouvel abri, le cœur gonflé de noir
Le corps baigné de sang, celui de leurs bateaux
Echouées là, elles usent de leurs voix mourantes
Crispant la tête et les épaules, crachant du vent
Remplissant l’air de méandre et de temps
Elles ne disent que du silence à ces charmantes
Ces charmantes oreilles d’une autre existence
Ces voleuses de vies aux couleurs de vide
Ces douloureuses voix pleines de rides
Ces langues mortes qui prônent la démence