dimanche, juillet 09, 2006


Un rêve à bras ouvert


Transportées à l’horizon, mes larmes d’inquiétude
Etendues sur un nuage d’océan, passé sous silence
Ma douleur s’abandonne et s’introduit, errance
Délire et égarement sans suit, égorgé de quiétude

Le corps dispersé au large, ma pensée se noie
Immobile et calme, sa voix s’étend vers un navire
Abrité de fantômes déchirés de l’intérieur, rire
Et se laisser aller avant de mourir, avec la foi

Avoir les mains sales, pleines de vies gâchées
Tendre l’oreille pour ces échos qui pleurent
Et s’échapper dans un au revoir, sans pudeur
Être solitaire, perdu sur un rafiot tout troué

Envoyé à l’abandon, ces morceaux de monde
Dont personnes ne veux, pourriture d’envie
Affaiblie dans un océan nauséeux, sans vie
Et dans sa folie, l’ivrogne plane dans l’onde

La trajectoire insensée, emporté par les flots
Ce buveur d’eau salée, excessif avec sa cruche
Brisée dans les profondeurs, dans sa huche
Des milliers de litres renversés par les maux

Dans les filets on peut trouver des merveilles
Des belles aux longues boucles déshabillées
Sans dentelle ni porte jartelle, sans briller
Comme ces ardentes sirènes qui sommeillent

Mais dans la soif de l’ivrogne, des mystères
Des abaissées qui s’inclinent, la lèvre ouverte
Pour mieux s’étrangler, les mains entrouvertes
Et accueillir avec nausée ce fameux univers

9 Comments:

Blogger Unknown said...

Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

12:38 PM  
Blogger Unknown said...

très beau poème car les rimes sont belles et qu'il a du rythmes!
Mais je t'avoue que le(s) sens de ton poème m'échappe(nt)!
il faut quand même dire que tu a été inspiré(à mon avis)!

12:41 PM  
Blogger Gouttes à Gouttes said...

Imagine une homme allongé sur une mer calme qui le hisse vers le large. Bientôt le rêve l'envahit d'étrangeté et il devient l'ivrogne du bateau qui ne sait pas ou aller...

10:33 AM  
Anonymous Anonyme said...

tes bizarre olive lol

11:14 PM  
Anonymous Anonyme said...

ta geule.
povre fou, plin d'insulte.
la mer moi je la voit
ferme la ta putain de grande geule
tu te répété tro et moi aussi

1:11 AM  
Anonymous Anonyme said...

dis donc c koi ce langage le pou!!
et olive kes ke tu bouines tu dviens koiiiiii

11:14 AM  
Anonymous Anonyme said...

Joli petit bonbon

Dans l’aube, se retrouvent nos lèvres humides
Elles murmurent ces mots qui ne veulent rien dire
Et personne pour nous prévenir, le sirop c’est acide
Sa rend les gens vides et les dents sans avenir

Mais sur mes mains tu peux ressentir les nuages
Comme des prostituées enrobées de friandises
Elles te feront l’amour jusqu'à l’arrivé de l’orage
Alors tu auras le goût de toujours, celui qui t’enlise

Et quand un jour, entre tes doigts ma misérable vie
N’oublis pas d’enlever le papier, il est si usé
N’oublis pas de lécher mes contours avec envie
Et ne croque ma chair qu’une fois toute épuisée

Ne sois pas comme ces putains, goûtes mon corps
Dévores le de ta langue incestueuse, il est pour toi
Je suis là pour être essayé, avec ou sans ton accord !
Mais es ce, la vie ou moi qui a décidé ça ?


[il] ou [laitue]





j'aV lécher un con par terre, je t'a[suce (?) ]avec plein de fraze vide mais pleine de mots com je lé zaime.jvoulais expliké le pk de ce con par terre.alors je suis venu posté dans ce coin de web pouh si[aire]eux.
tu est un [ ]
haha je suis mi sté rit euz je ne dit ke la moitié de ce ke je pense ou tout le contraire. mais pas tout l'temps. mm ke a force je ne sait plus ce que je doit dire [ ?]
tu est [ ]
une feuille de laitue erdu dans ma salade de mot haha
je suis une [ ]

9:27 PM  
Anonymous Anonyme said...

Et tous ces regards et toutes ces langues


J’ai bien trop peur de le dire, je ne peux plus l’écrire
J’ai bien trop peur de mourir et encore plus de vivre
Le je m’ennuie, le tu aussi, et elle est ma monotonie
Le vous, le nous n’existent pas, ils me sont interdits

Je n’ai plus de stupéfiants, encore moins de rêves
Un fond de vodka et du tabac, juste pour rigoler
M’oublier sur le sol comme à chaque fois, mort
Défoncé, brûlé, explosé, éclaté, emporté loin d’ici
Et me réveillé la gueule écrasée, encore moins là

Et si le cœur n’y est pas, tant pis ou tant mieux
Je me remplie pour mieux me vider, qu’elle joie !
Attendant la dernière gorgée dans un ultime effort
Je rejoins l’obscur exutoire, et je donne tout
Ma vie, ma voix, ma virginité et mon repas

Et si la vie me donne assez d’espoir, je frisonne
Je m’injecte un dernier viol et un ou deux Valium
Histoire de planer suffisamment jusqu’au divan
Mais comme tous dépravés, je me laisse pendre
La corde serrée, le cœur noué, la langue bandante

Mais il suffit d’une mauvaise vapeur pour chuter
Rater la porte, se foutre en l’air dans l’escalier
Et se souvenir d’une morte, qu’on pensait enterrée
Revoir son sourire de rêve, sentir sa peau sucrée
Ses mains chaudes glisser le long de son corps

Et souffrir de sa lame acide plantée dans le bide
Recueillir ses intestins, ses lambeaux de peau
Les retenir coûte que coûte, la larme à l’oeil
Et gober un troisième Valium pour cicatriser
Mais rester les yeux ouverts, c’est Disney ce soir

Mes amis sont venus jusque dans mon crâne
Il y a celle que j’aime en secret, et celle qui m’aime
Il y a celle que j’aime en adultère, et celle à vomir
Deux autres qui me détestent autant qu’elles m’ignorent
Et un avec qui je n’ai jamais vraiment parlé…


J’ai bien trop peur de le dire, mais je suis à vomir…
[il]

9:30 PM  
Blogger Gouttes à Gouttes said...

Ta gueule sale petite conne ! Le je hais deux RER tours pour deux bonds, Avé keu daizy dés peulin la tait te. Merci

3:05 PM  

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