Voix éteinte
De l’autre coté du rivage se promène des pleurs
Leurs aubes laiteuses se confondent en mariages
En cérémonie d’un autre monde fait de mirages
Pauvres âmes aux allures pâles pleines de malheurs
Et personne n’entend leurs tristes échos
Seules, elles errent la gorge crevée de désespoir
En quête d’un nouvel abri, le cœur gonflé de noir
Le corps baigné de sang, celui de leurs bateaux
Echouées là, elles usent de leurs voix mourantes
Crispant la tête et les épaules, crachant du vent
Remplissant l’air de méandre et de temps
Elles ne disent que du silence à ces charmantes
Ces charmantes oreilles d’une autre existence
Ces voleuses de vies aux couleurs de vide
Ces douloureuses voix pleines de rides
Ces langues mortes qui prônent la démence
1 Comments:
HUhu tu me fais honneur de ta présence en ce nouveau lieu :-) Merci Beaucoup !!! Bizoux
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