dimanche, avril 30, 2006


Volupté


Ô doucereuse passion qui brûlée mon corps
Je vous devine affamée de chair tendre
Vous hurlez, encore, encore et encore !
Jusqu’à vous déchirez le bras en cendres

Dans l’azur de grands lambeaux se tissent
Des morceaux de rêves se morcèlent
Naïves et innocentes, mes mains glissent
Elles s’éprennent de votre aube si belle

Soyez conquise de mes ivresses chéries
Elles affluent sans retenues à votre cœur
Abandonnant ses douceurs à vos envies
Dans l’ultime désir d’oublier vos pleurs

Par instants je suis le bateau ivre
Qui ruisselle abîmé parmi les torrents
Et, ne vous voyant pas, renonçant à vivre
M’abandonnant à mes lointains tourments

Je m’égare, la pluie battante sur mes yeux
Eclairé des milles et une lueurs du matin
Des senteurs ondulantes m’offrent un vœu
Celui de toujours, de notre destin

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Merveilleux poème et tu sais pourquoi il me touche!

12:29 PM  

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