dimanche, novembre 19, 2006



Les lettres passent, ses mots restent


Le contour absenté d’une main est parfois si regrettée
Plus manquante que toute chose de la vie, elle décède
Et plus rien ne relève, ce morceau de chair qui cède
Alors pourquoi l’attendre, elle ne veut plus m’écouter

Elle préfère se fendre ou se vendre, qu’elle importance
Entre la nuit et la démence, il n’y a rien ou presque
Juste quelques corps affublés d’émotions grotesques
Alors pourquoi lui résister, elle n’est que souffrance

Cette folie qui me ronge, je ne la supporte plus
Son emprise au creux de moi, au creux de mon esprit
Elle m’épuise et me plonge dans l’au-delà, je cris
Et je pleurs, sans que mes larmes ne touchent ma vue