vendredi, mai 05, 2006


Aller retour


Le jour est cruel, et se donne au matin
Les murs sont sales, les souvenirs sont loin
Sans se lever, les corps fatigués s’entassent
S’oublient dans un long soupir et se lassent

Dans la rue naïve on abuse de substances
D’enfances perdues qui n’ont pas de chances
Ici les nuits sont pures comme des corps nus
Qui se balancent sans arrêt, sur ces ingénus

Le rêveur s’enfuit par pudeur, pauvres vies
Absorbées par toutes ces mains, elles rient
Sans se soucier des chagrins qui sont livrés
A ces pauvres bambins, a jamais déchirés

Un corps allongé sur un corps, et des cris
Des appels sans fin vers cet autre qui jouit
L’amour rugueux d’un pauvre homme
Presque incestueux, la mort qu’il se donne (nome)

3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

oh c point gai dis donc

10:04 PM  
Anonymous Anonyme said...

T'as pas changé les fautes :P
Ce n'est pas grave.
J'ai envie d'écrire.
Mais j'sais pas quoi et sur quoi :/
J'suis revenue à mon blog 20six.
Bizoux

10:01 PM  
Anonymous Anonyme said...

lé dja mourru ton blog???

12:19 PM  

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